J’étais dans l’avion et je croyais découvrir Studio, qu’en fait je relisais, comme je m’en apercevais au fil des pages. « C’est en hommage ? » m’a demandé l’hôtesse. « Oui… — Un grand homme, m’a-t-elle répondu… » Et moi de verser des larmes, mélancolique, creusé par un vide jusqu’à l’atterissage, où il fallait bien reprendre cette vie qu’il m’a aidé à sublimer, comme il le continuera mais en sachant que lorsque que je lirai ses mots, celui qui les a écrit ne sera plus là pour les penser de conserve… Puisse le dialogue que nous entretenons avec les morts à travers les livres, lorsqu’ils sont écrits par quelqu’un dont nous avons partagé le temps, rester vivant sans tomber dans la conversation que nous entretenons avec tous ceux, comme Rimbaud, qui ont toujours vécu avant nous. Merci Philippe.
