Extrait :
Les esprits qui ont fait sauter les verrous ont besoin des esprits conformistes. C’est grâce à ceux qui acceptent d’être des esclaves que les esprits libres peuvent perdurer. Ils n’acceptent pas, ils sont d’accord ou alors ils ne savent pas. Je crois que ce n’est pas la question. Aucun mépris. Le mépris est partagé. Erreur mutuelle : chacun fait ce qu’il peut, la conclusion est à la fin, comme plus souvent qu’on croit. Sans eux, le monde serait invivable. Il partirait dans tous les sens en chaos total. La vie en communauté serait impossible si elle n’était composée que d’esprits qui veulent se piloter eux-mêmes.
De la même manière qu’un parent “disruptif”, celui qui part dans les bars, qui revient couvert de boue dans les séries apocalyptiques, n’a sa place dans le récit que parce que l’autre assure. L’humanité peut être coupée en deux. Aucune de ces deux moitiés n’a le pas aur l’autre, n’est plus près de l’absolu que l’autre. Aucune de ces deux moitiés n’a le droit de la ramener. Enfin si, celle qui reste garder les meubles et lutter contre l’huissier, un peu plus que l’autre.
Je veux bien vous expliquer mais il va falloir fermer vos gueules. Je suis pas le Christ. Et d’ailleurs je crois pas que le Christ ait été très patient, non plus. Ni avec le Temple, bien sûr, coup de pieds et chambardement. Mais pas plus avec les Apôtres. Voici le récit des claques dans la gueule qu’il leur a mises. Mircea is speaking: (à suivre)


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