Comme l’enfer

Tu me manques comme l’enfer
Si j’avais le temps d’oublier
Je voudrais dans un cœur en fer
Perdre le souffle et me noyer

Je promène des heures mortes
Qu’on a vécues sans en parler
Comme le vent dessous les portes
Faisait semblant de s’arrêter

J’ai des épines dans le cœur
Diable j’aurais dû t’avouer
Que je jouais contre les heures
Car le temps nous était compté

Je ne voudrais jamais te perdre
Malentendu qui nous fait chier
Le cœur mouvant les plis de l’herbe
Peut-être il fallait t’embrasser

Collègue amie et tes grands yeux
Toute l’histoire en résumé
M’assassine au détour des cieux
Pas de mémoire où te loger

La tragédie contemporaine
Toujours partir sans y songer
Alors que rien proche la haine
De vouloir toujours te compter

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