Je pense à toi et nous ne nous reverrons pas. C’est l’histoire de la vie. Tu peux être un ami du moment ou un amour intense qui n’a pas abouti. T’écrire n’aurait aucun sens, il ne reste que la spontanéité du poème, puisque nous allons mourir et que la trace, par préjugé occidental, doit rester quelque part. C’est fait. Grosse tristesse que le sans réponse d’une correspondance qui se refuse. Juste au bord de la disparition, dire qu’il y a eu et que cela reste. Avec le sentiment intense d’inutilité, qui n’empêche pas le sublime, le tragique, l’impuissance, tous ces vocables qui disent le besoin de ne pas laisser sans rien le temps courir. Tout ceci n’a valeur que d’être écrit sans repentir, les artisans de l’art plastique sauront ce que je veux dire. Beaucoup y verront du pathos et c’est une erreur, je n’écris à rien mais cela aura été dit. Tout est malentendu, ce qui est déjà beau, sur cette terre.
À rien
Je pense à toi et nous ne nous reverrons pas. C’est l’histoire de la vie. Tu peux être un ami du moment ou un amour intense qui n’a pas abouti. T’écrire n’aurait aucun sens, il ne reste que la spontanéité du poème, puisque nous allons mourir et que la trace, par préjugé occidental, doit rester…
1–2 minutes


Laisser un commentaire