Poésie pour le temps courant / Poetry for Current Times

Le tempo, Watts, Richards (qui écrit les paroles parce qu’il flipe que Jagger passe la nuit avec sa copine !) et il pleut sur Londres… Wahhhhh… dans une remontée d’héroïne c’est glauque… La copine c’est Anita Palenberg, pas tout à fait n’importe qui dans le monde de la mode et des stars à l’époque, la mère de ses trois premiers enfants (dont un mort de la mort subite du nourrisson, quand il est en tournée, rien à faire que d’assurer le concert, même et surtout dévasté, la première élevée par la mère de Keith, « Dandelion », qui changera de nom car trop lourd à porter, remise à la grand-mère parce qu’ils savent qu’avec la dope ils ne peuvent pas assurer, dent de lion, pissenlit en français, le tout est très médiéval et ils sont amateurs de culture française, et entre les deux Marlon, d’après Brando, le fils qui est le seul autorisé à réveiller Keith défoncé 5 minutes avant les concerts, il dormirait avec un flingue). Anita joue avec Mick dans un film : Performance (la scène du bain est inavalable pour Keith et apparemment il a raison). Et il fait chanter le texte à son pote-traître. Et l’incroyable Merry Clayton, enceinte, qui vient, la nuit, se déchirer la voix (elle restera aphone un moment), parce que c’est les Stones, et c’est la plus belle chanson de tous les temps !