on ne sait plus le nom des plantes ni des oiseaux et les arbres aussi nous restent muets
il n’y aura peut-être plus jamais une fleur qui nous dit son nom
nous avançons dans la nature comme des analphabètes
nous ne pouvons plus rien déchiffrer
pour qui pour quoi avons-nous donc décidé d’en finir si brutalement
était-ce le fantasme d’une monde enfin tout blanc comme une page lisse
si glacée que l’encre