Petit texte relu par des amateurs (visiblement) et que je redécouvre grâce à eux… Le re-voici.
Poésie pour le temps courant / Poetry for Current Times
J’ai l’impression de m’être mis à poil devant une fille qui n’a pas encore enlevé son manteau. Voire ses gants.
Finalement, c’est dans la distance et la politesse qu’on en prend le moins. Ne prendre aucun risque, c’est ne prendre aucun gant.
Moi je me dépoile, me contredis, me vends, me mens et me trahis. Voilà ma peau toute galeuse, je l’ai grattée à vous attendre, en voulez-vous, bien non merci. Je m’énerve et me fâche, rien de bien joli à voir et je ne suis guère poli.
Tout à l’inverse d’un dragueur, j’ai inventé la cour sacrificielle, la tentative de séduction christique. A chaque déception, je sonne l’hallali. Il fallait bien être un peu con, à force d’en manquer. De ce que vous voudrez.
Je n’ai jamais dragué de ma vie, je le jure. Pas par vertu de l’abstinence (qui me fut aussi reprochée) mais par incompréhension totale et…
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