Joie Joie Joie
Joie joie joie.
Tu fuis tu glisses entre les mains mais tu n’es jamais bien loin.
C’est toi seule qu’on doit regretter, le reste n’est rien.
Je t’écris je te pense il faut prendre bien soin de toi, il faut te cajoler.
Tu es dans les échos dans les images niaises dans les chansons faciles, la forme importe peu.
Je te voudrais peut-être un peu trop au cœur des mots, tu m’énerves à ne pas te laisser prendre au jeu.
Tu me pousses à t’oublier, je dérape sur les dalles, le texte est faible.
Seule te voilà fatale, tu ne réfléchis pas, le ciel est absent dans l’image du lac.
Tu n’es pas même le présent, je divague.
Joie joie joie, soleil peut-être permanent, au creux des arbres et du chemin.
Matin étendu sur la paume, zèbre insolite, caduque, prisonnier du désir, joie du futur toujours à peine commencé.
Il est temps de se taire et penser à écrire.
Seul le travail fait mouche, loin des douleurs, je me couche.
J’ai bien le droit d’être gratuit, d’être rapide et maladroit.
Plus rien d’autre ne compte.