I feel so happy I want to give some joy.
C’est parti de Rimbaud, c’est dans ma tête il faut que ça se déploie. Je lisais Sollers ces dernières semaines et il a dit que Rimbaud passait la poésie à la métaphysique. Ça fait longtemps que je me demande. Pourquoi, qui ? J’ai relu Baudelaire aussi, les « Tableaux parisiens », ça atteint des sommets, dans les gouffres comme dirait l’autre, on voit tout. Depuis 25 ans, je me demande, j’ai l’esprit étriqué, Rimbaud ou Baudelaire ? Les deux m’ont drainé. Mais là je sais, Rimbaud. Et je sais pourquoi, c’est à écrire, ça viendra, bientôt, ici, patience, à moi que j’adresse cet encouragement. Bientôt, donc, pourquoi on n’a strictement rien écrit à ma connaissance depuis Rimbaud, car écrire à nouveau c’est écrire après et c’est écrire au-dessus. Ça n’empêche pas les écrits mineurs d’aider, d’ailleurs il les faut pour ne pas perdre les majeurs. Mais j’ai décidé de m’atteler à la tâche, sous-mineur moi-même, pour me dire pourquoi Rimbaud, pour dire qu’il a touché le soleil noir du cœur, pour dire qu’il a expliqué ce que c’est écrire de manière finale, après Platon, après Pascal et Descartes, Racine, Dostoievski et peut-être Shakespeare (je suis moins sûr, l’Anglais me fait encore plus peur), mais après qu’on n’a rien fait depuis sinon commenté le volcan rimbaldien. To come soon, ma seule dimension de poète s’arrête au commentaire de ce géant, mes textes en tant que plume n’ont aucun intérêt, wish me good luck, ma renaissance en dépend.