Lacan

Il relit Freud : le petit a, c’est l’autre soi, le grand A, c’est l’autre autre, l’autre au carré. Garder ça en tête pour que le dialogue merde pas entre les énonciateurs. Sinon, identification et grosse catastrophe. Moi du moi qui se prend pour lui et croit qu’il parle à l’autre : désastre. La Trinité renouvelée du réel de l’imaginaire et du symbolique. So fun… A ne pas mélanger. Sinon drame. Sinon fausse littérature. Petit l, on vise le grand : L, littérature de Rimbaud. Atteindre. Dire l’atteindre. Ne pas trahir parce que pas trompé. « Si c’est de l’Inconnu, je ramène de l’Inconnu. » Très familier au cœur l’Inconnu, l’un cône hue, conastique est-il… Illuminations, Saison en enfer, à prendre au pied de la Lettre : sans sublimation, sans métaphysique, bien Connaître ces deux écueils. Magie d’une lettre arrivée sans attente : Amour, Amitié, Décision cruciale qui s’abstient de s’expliquer à elle-même. Se taire, vivre, agir, être, vaste programme a dit le Général. Générale reconduction de l’être à l’être, solitude extrême, soleil qui ne s’aveugle plus, chauve-souris qui ferme ses oreilles quand elle crie, bonheur qui se sait Mythe. Aller, toujours aller, nulle part, sur le là, tourbillonnant sans ivresse affectée. Magie des mots ordonnés qui viennent de l’Autre, librement donnés, Don, à peine repliés mais quand même un peu car : Mystère, Désir, Attente sans point d’accroche ni Anticipation. Jouissance de l’autre qui donne et n’est peut-être même plus là mais quand même joli, jolie, ne m’humiliant pas de ma pseudo-laideur-vacuité, m’invitant à l’Epique qui se sait limité et s’en ébaubit. Suspension éternelle, le romantisme pas si faux. A suivre…