juste un quatrain… une tentative de poème à laquelle je n’ai pas donné suite, je n’y touche pas, c’est le jeu, je me souviens de cette image des deux souliers, du côté laborieux de la rime et des images un peu lourdes et même niaises, mais je savais aussi que cela suffisait, et je lui donne sa place, parce que je lui trouve toujours un petit écho touchant… je pensais à la Loire, comme souvent lorsqu’il s’agit d’un fleuve, à Turner aussi toujours un peu, etc.
Sur le bord du fleuve abandonnés aux passants
Une roue de vélo deux vieux souliers béants
Ont la conversation de deux vieillards amants
Qui savent que le temps est parti dans le vent
illustration : William Turner, Scene on the Loire, entre 1826 et 1830