jet de pierre
c’est le roc dans ma main qui m’arrachait la peau
je l’ai lancé si fort dans le vide et l’espoir
que des lambeaux de paume en sont partis de moi
je l’ai lancé si dur dans les étoiles blanches
que ma main s’est perdue là au-dessus des toits
je lance ma misère à force redoublée
de refrains en poèmes jamais écoutés
ma misère je lance en tournant sur moi-même
regarde des diadèmes la chute à nos pieds
si la pierr’ se fait songe et ne revient jamais
elle vole très loin dans un neuf horizon
j’ai repris ma misère et j’ai frotté ma lame
sur ma jambière en côtes de velours séché

Copenhague, le 23 décembre 18
Très beau ce poème.
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merci beaucoup mon copain
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