Adieu Adieu
Partout sous un arbre où se réfugie mon trouble
Les derniers instants déploient un chagrin allongé
Il ressemble beaucoup à ceux qu’il épaissit
Seconde couverture un double-fond dans la mémoire
Fuite et fuite en dessous à travers tous les pores
Sur le pont tout pourri s’amassent des trésors
Qu’il faut jeter en mer si on ne veut pas couler
Le naufrage est un amas de pertes
Amis visages vains
Lieux qui sont tous pareils à d’âpres sépultures
Il faut trouver l’aurée d’un tout nouveau chemin
D’une nouvelle peau
Ne plus sembler à soi
Que par un blanc pinceau
Être un serpent qui danse
En digérant ses os