En silence
Alerte. Je suis possédé d’un souffle sans raison ni fin et dont personne absolument ne veut. Es-tu sur la banquise de mon ciel de fin d’août, bouleversant des lettres, en mols émoluments, sur ce fond de nuit chaude ? Je ne porte aucun drapeau, mes solitudes ont leurs couleurs et leur mystère suffisant. Au petit matin, j’avais les clefs de l’abandon. Le calme peut s’installer, malgré les appétits immenses et les refus opaques.